la petite histoire
Puisque nous en sommes là.
Je me lève brumeux dans ce matin calme, lent, placide, indigeste...;
La commémoration nationale bat son plein et, à l'instar des soldats, imbéciles statues sous le soleil de plomb,mon sexe se met au garde à vous.
Puisque la populace désoeuvrée fait semblant de se souvenir, à grand renfort de micros et discours pompeux, pourquoi ne pas s'offrir un festin sexuel.
Il y a justement une princesse dévergondée qui déjà s'offre de toute son âme, coquine et câline et bientot, fenêtres grandes ouvertes , nous oeuvrons pour la débauche et le salut de nos corps.
La foule sous nos fenêtres détourne l'attention du monument aux morts et j'en connais qui doivent bander sous leurs treillis.
Je me penche aux persiennes en souriant, quelques vieux me jettent des regards désapprobateurs, mais ils sont presque morts et j'en rigole....
Je retourne à mon ange
je suis jeune, je suis vivant, et je jouis